Jet Set Magazine continue sa tournée au Festival de Cannes : Bonjour la pluie!

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Jet Set Magazine continue sa tournée au Festival de Cannes : Bonjour la pluie!

Après les jours d’été ensoleillés en bord de mer o͹ tout le monde s’est éclaté, place Í  l’hiver, Í  Cannes et durant le festival international du film, SVP ! Oups !  Le temps a totalement changé en ce lundi 19 mai ! Une ville gris-gris avec du vent fort et froid et une pluie fine et un peu forte sur la Croisette et les rues environnantes. Les parapluies ont fait leur apparition et avec eux les vendeurs ambulants originaires d’Afrique subsaharienne, malheureusement ! 


C’est comme s’ils formaient une communauté et qu’ils ne pouvaient qu’exercer ce genre de boulot pour vivre au pif ! Ils viennent s’ajouter aux décors  déjÍ  installés. Cela rappelle nos vendeurs occasionnels et Í  la sauvette Í  Tunis, criant : « Shaba ! Shaba. » Mais l’Afrique est, d’un autre cÍ´té, présente au festival de Cannes en sélection officielle et en compétition officielle avec le long-métrage : « Tombouctou » du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako. Ce film a fait sensation et recueilli le suffrage de la critique internationale. 

Si bien qu’un journaliste d’ « Aujourd’hui » a écrit : « ça y est ! Je rentre, car j’ai déjÍ  vu la Palme d’or ! » Et si l’Afrique remportait cette palme ? Car l’an dernier, c’était bien Abdellatif Kéchiche, réalisateur français d’origine tunisienne qui l’avait remportée avec : « L’histoire d’Adèle. »  Comme quoi, les Tunisiens ne manquent pas d’idées, ni d’originalité. 

Mais peut-on faire du cinéma, tant que ce dernier ne soit pas devenu une industrie avec de vraies logiques de production ? A Cannes, notre présence est toujours restée timide, malgré une présence physique d’un bon nombre de producteurs et de réalisateurs pour dénicher un contrat de production ou de coproduction. Nous produisons certes des films, mais ils restent seulement au niveau des images. Le talent existe, pourtant, comme nous le disions, mais faut-il en avoir encore plus, pour « plaire » aux comités de sélection du festival de Cannes ? Et quoi qu’on dise, la sélection de Cannes n’est pas un cadeau. Elle représente, sauf dans de rares exceptions, la vraie valeur d’un film en bien. Et pour revenir Í  l’animation dans la ville, quelque peu perturbée par la pluie indésirable, une belle exposition de banderoles orne la rue d’Antibes, rue parallèle au boulevard de la Croisette. Cette exposition est organisée par le festival de Cannes en partenariat avec la mairie de la ville.

Il suffit de lever la tête pour voir les photos des stars de l’écran. On peut voir ces photos de loin, ce qui ajoute un plus Í  la beauté de cette rue, comme bien d’autres Í  Cannes. Ces dernières regorgent de boutiques et de magasins des grandes marques de mode et de parfums. Et c’est comme si on rêvait un peu les yeux grands ouverts ! Le régal cannois, n’est pas seulement cinématographique. En mode projections de presse, on peut voir un film en avant-première mondiale, puis rencontrer son équipe,  juste après la projection au cours d’une conférence de presse. Qui dit mieux ? Salutations de Cannes.

B.L.