
Faten Hamama en mémoire
La 37e édition du festival international du film du Caire a démarré le 11 novembre et se poursuivra jusqu’ au 20 novembre. Jetsetmagazine a pris le train en marche le 15 novembre pour se retrouver plonge au cœur du festival et au cœur d’une mégapole un peu folle ou les chaussees sont envahies par les voitures et les piétons ! Avec des klaxons assourdissants, en prime.
Le visage de Faten Hamama qui est Í l’effigie de l’affiche du festival envahit l’Opéra du Caire et ses alentours qui accueillent cette manifestation dans ses divers théatres et salles. La grande actrice égyptienne surnommée la grande dame des écrans arabes est partie au début de cette année. Le CIFF, le Cairo international film festival, lui rend un double hommage en projetant plusieurs de ses films cultes et en attribuant des prix hommages en son nom a des artistes de renommée, comme celui attribute a Claudia Cardinale le soir d’ouverture du festival.
Et pour rester avec Claudia Cardinale, le premier long métrage ou elle a joué, en l’occurrence Goha du réalisateur français Jacques Baratier, a été projeté au festival. Ce film a été tourne en Tunisie en 1958, pays de naissance de Claudia Cardinale et qui y vivait encore avant d’aller Í Rome, Í Paris et Í Hollywood. Elle y donne la réplique a Omar Sharif qui a été le second époux de Faten Hamama. Le grand acteur, mort lui aussi en 2015, est honoré par le festival du film du Caire. Et si la Tunisie est quelque part presente au festival du Caire Í travers le film Goha, elle est pourtant totalement absente dans toutes les sections competitives et autres.
Beaucoup de questions restent posees quant aux choix des sélectionneurs. A moins que les cinéastes et autres producteurs tunisiens ne soient pas intéressés par ce festival pourtant de catégorie A. Et dans la foulée des projections, nous avons pu voir des films étrangers dans la section du festival des festivals. Nous y reviendrons.
B.L.