
La fête aux gateaux, au thé et aux jus permettaient les retrouvailles entre amis qui se sont rencontrés en ce même lieu dédié Í l’art pictural. Tout ce beau monde avait visité ou revisité également l’exposition de Mohamed Zouari qui s’y tient depuis le 15 mars et qui s’y poursuivra juqu’au 3 avril. On y venait joindre l’utile Í l’agréable, déguster les douceurs du palais et par regards interposés les créations artistiques du maÍ®tre Mohamed Zouari. On ne savait plus o͹ donner de la tête, parfois, tellement la beauté était entassée sur les cimaises et dans les discussions des invités. De beaux moments o͹ l’on avait parlé que d’art. Le discours artistique était de rigueur et venait s’imposer de lui-même.
Et aussi discret que gentil, Mohamed Zouari expliquait aux visiteurs sa démarche artistique, ses lieux d’inspiration o͹ il y va se ressourcer. Sa ville natale Kélibia y est présente Í travers les poissons, les pêcheurs et les familles. Mais son genre de prédilection reste jusqu’Í ce jour unique de par le fait qu’il se met dans la sculpturopeintures auxquelles il y joint des dessins encrés. « Je me retrouve le plus dans le dessin qui me permet de créer et d’avancer dans mes quêtes artistiques », nous a-t-il déclaré. Mais c’est l’expérimentation qui détermine ses travaux qui rappellent des bas-reliefs qui vivent dans l’œuvre et s’en détachent également. La couleur azur habille les œuvres de vie et de beauté. Elle revient et parfois, elle devient rose. Des couleurs fluides.
« Cette exposition retrace une expérience de plus de trois décennies, une expérience rude comme la vie », écrit Mohamed Zouari, dans son texte de présentation de ce rendez-vous pictural. Une exposition Í voir absolument en ces jours de célébration du troisième anniversaire de l’ouverture de la galerie Saladin. Bon anniversaire !
B.L.