Journées théatrales de Carthage « Les aventures de Pantalone »

Dans le cadre des Journées théatrales de Carthage, l’ensemble russe de danse historique « Time of dance »

Journées théatrales de Carthage « Les aventures de Pantalone »

Un beau divertissement

Dans le cadre des Journées théatrales de Carthage, l’ensemble russe de danse historique « Time of dance » a donné le 21 octobre son spectacle « Les aventures de Pantalone » au Centre russe des sciences et de la culture, en avant-goÍ»t Í  sa prestation prévue le lendemain au Théatre de la ville de Tunis. Il fallait en profiter au plus vite !

Dans une salle qui arrivait Í  peine Í  contenir le public nombreux qui s’y était déplacé, le spectacle théatral s’est déroulé dans une ambiance bon enfant et sous le signe de l’humour et de la farce. Presque sans coulisses, avec l’absence du jeu de lumières, le spectacle était  visuel tout de même. Car « Les aventures de Pantalone » s’inscrit dans le genre du théatre-divertissement qui s’articule sur la musique et la danse. Le pantomime s’y invite également et au grand plaisir des spectateurs. Ce spectacle est mis en scène par Natalia Kaydanovskaya. Il se présente en deux parties dans le cadre d’une histoire narrée et jouée o͹ l‘amour, la passion amoureuse, la jalousie, la trahison s’entremêlent dans des scènes successives dansantes et quelquefois comiques. Cela rappelle la Commedia Del Arte et le théatre du mime.

Un orchestre, composé d’instruments traditionnels de l’époque de la Renaissance et celle baroque, ouvre le bal. Le jeu et les improvisations, particulièrement celles au luth et Í  la Darbouka, qui a été la surprise de la soirée, nous plongent dans l’atmosphère de la musique arabo-andalouse, si proche Í  notre ouie. La musique n’a pas de frontières et demeure un langage universel. L’histoire rappelle également les contes pour enfants, mais les dépassent avec la présence de l’orchestre. Ses musiciens et musiciennes portent, en plus, des costumes d’époque. La reconstitution est parfaite, mais la narration, par jeu interposé, est un peu trop longue. C’est un autre théatre qui se base sur les mouvements du corps des comédiens-danseurs et sur le chant avec la voix sublime d’une soprano, qui revenait par intermittence.

Les déguisements nous font voyager vers l’Espagne. Une multitude de voyages de la Tunisie  vers la Russie et d’autres pays encore avec cet ensemble russe qui débarquait de Moscou et qui ous avait fait passer plus d’une heure et demie de bonne humeur.

B.L.