La mémoire de l’eau, Í  la Galerie Yahia

C’est une fort belle exposition d’aquarelles que son auteur Sadok Touili intitule : « La mémoire de l’eau, entre la Médina et la mer » qui s

La mémoire de l’eau, Í  la Galerie Yahia

Ballade entre la Médina et la mer


C’est une fort belle exposition d’aquarelles que son auteur Sadok Touili intitule : « La mémoire de l’eau, entre la Médina et la mer » qui se tient actuellement Í  la galerie Yahia, au Palmarium et jusqu’au 17 novembre prochain.


Ce plasticien situe également son travail entre tradition et modernité. La mer vient l’emporter au niveau du nombre d’œuvres qui la représentent. La mer avec ses sports : de la planche Í  voile et ses joueurs chevronnés, au sport nautique, Í  ses ports, Í  ses bateaux de pêche, Í  ses barques et jusqu’aux bateaux d’autrefois. Du nord au sud de la Tunisie, on traverse Zarzis, Kerkennah, Hammamet et Tunis. L’appel de la mer se fait-il entendre Í  travers ces œuvres ? Ces marines, en quelque sorte. Sadok Touili se rappelle, en passant, du vieux Tunis, du cÍ´té de l’anciennement plage dénommée jusqu’aux années soixante du siècle dernier « Mme Cascar » du cÍ´té de l’ancienne Gambetta, l’actuelle avenue Mohamed V. Le traditionnel semble habiter la mémoire de cet artiste plasticien. C’est, d’autre part, le Tunis d’autrefois que nous fait revivre Sadok Touili ; de Tourbet El Bey, Í  Sidi Bou Saͯd, en s’arrêtant au lac de Tunis, qui fait face Í  la montagne de Boukornine. Toute en aquarelles, cette exposition se laisse voir et admirer et vaut vraiment le détour, si on est de passage au Palmarium. Mais on pourrait bien se poser la question sur le rapport qui pourrait exister entre la mer et la Médina. A ce propos, la mémoire et la beauté des lieux qu’on aime représenter n’ont plus de nom quand il s’agit de beaux lieux si chers Í  l’aquarelliste.


B.L.