
Ne comptant point les distances, car vivant et travaillant Í Nouméa, en Nouvelle Calédonie, Í 20 000 kilomètres de la Tunisie, l’artiste plasticienne Caroline Degroiselle était récemment de retour Í la galerie Saladin au mythique village de Sidi Bou Saͯd, lÍ o͹ elle avait exposé auparavant.
Elle avait profité de la tenue de son exposition Í Albi, en France sous l’intitulé de « Palettes en duo bonheur » en compagnie de Jacques Czerwiec pour faire un saut Í Tunis retrouver ses amis tunisiens et discuter art avec Si Ridha Souabni, propriétaire et fondateur de la galerie Saladin ; lÍ o͹ elle expose désormais régulièrement.
Elle prépare d’ailleurs une prochaine exposition dans cette galerie au mois de novembre prochain. Un rendez-vous annuel ? Lui a demandé « Jetset. «Je l’espère bien et en tout cas, cette exposition, a-t-elle affirmé, ne sera pas seulement et essentiellement le fruit de mes visites et séjours Í Sidi Bou Saͯd, mais plutÍ´t un éventail avec des pastels issus de croquis réalisés sur place, o͹ la mer sera toujours présente, ainsi que les fleurs…Je mène une vie insulaire, calédonienne, faut-il le rappeler », a-t- elle ajouté.
Elle a poursuivi : « La dernière fois, j’avais deux expos qui se tenaient en même temps Í Sidi Bou Saͯd et en France. Mais cette fois-ci, je garderai tout mon temps pour Sidi Bou Saͯd. » (Faut-il signaler que Caroline désigne par « Sidi », le village de Sidi Bou Saͯd.) Une particularité bien Í elle pour nommer « Raies Labhar. »
Elle a poursuivi : « La dernière fois, j’avais deux expos qui se tenaient en même temps Í Sidi Bou Saͯd et en France. Mais cette fois-ci, je garderai tout mon temps pour Sidi Bou Saͯd. » (Faut-il signaler que Caroline désigne par « Sidi », le village de Sidi Bou Saͯd.) Une particularité bien Í elle pour nommer « Raies Labhar. »
Elle a d’ailleurs amené quelques uns de ses nouveaux tableaux qui chantent avec le cœur Sidi Bou Saͯd. Un avant-goÍ»t de ce que l’on verra en novembre. Et mieux encore, Caroline Degroiselle a même profité de son déplacement pour amener également des échantillons de l’œuvre de Didi, épouse et légalitaire universelle de Jazebruff Kabradinsky qui s’est efforcé de traduire en peinture la beauté universelle des motifs des bambous gravés kanaks du dix-neuvième siècle en alliant écriture, matière et couleurs dans une technique secrète d’estampe.
Elle perpétue cette technique de peinture très spécifique. Une manière de véhiculer l’alliage d’art traditionnel kanak et contemporain. Une mise en valeur du patrimoine culturel néo-calédonien. Attendons voir tous ces travaux.
Elle perpétue cette technique de peinture très spécifique. Une manière de véhiculer l’alliage d’art traditionnel kanak et contemporain. Une mise en valeur du patrimoine culturel néo-calédonien. Attendons voir tous ces travaux.
B.L.