Les JTC, c’est parti !

Célébration du théatre et hommage aux artistes disparus

Les JTC, c’est parti !

Célébration du théatre et hommage aux artistes disparus

La 17è édition des Journées théatrales de Carthage a démarré le 16 octobre au Théatre de la ville de Tunis avec tapis rouge et un contrÍ´le sécuritaire strict Í  l’entrée.
Les JTC revenaient pour donner vie Í  l’activité culturelle diurne et nocturne de la capitale. Devant le théatre, une animation musicale installée sur une scène,  précédait l’événement avec des groupes de musique. Les badauds étaient lÍ  et les invités avaient du mal pour trouver l’issue d’accès dans le labyrinthe des barrières  métalliques. Le public n’était pas nombreux dans la salle et on avait vainement cherché des vedettes qui seraient présentes. Pourtant, le tapis rouge voulait absolument accueillir des stars internationales de la scène artistique. Ces dernières avaient manqué au rendez-vous. Et c’était légitimé, car ce festival est en fait un « anti-festival », dans la mesure o͹ il donne l’occasion aux artistes africains et arabes, pas nécessairement connus, pour présenter leurs travaux.

Une performance artistique en danse et en théatre a précédé l’ouverture officielle qui a été déclarée par Mme Latifa Lakhdhar, ministre de la culture après l’allocution de bienvenue de Lassaad Jammoussi, directeur de l’actuelle édition. N grand hommage a été rendu Í  Ezzeddine Guennoun, le metteur en scène, l’acteur et directeur-fondateur de l’Espace El Hamra, disparu quelques mois auparavant. Quelques-uns de ses élèves issus du monde arabe et d’Afrique subsaharienne et  formés au Centre arabo-africain de recherches théatrales créé également par Ezzeddine Guennoun étaient lÍ  pour saluer leur maÍ®tre et pour lui promettre que le travail théatral continuera malgré son absence.

La performance artistique, signée Mohamed Ali Ben Jemaa, mettait en vedette le théatre et le texte théatral en particulier. Des petites scènes se succédaient o͹ la danse et le jeu théatral se cÍ´toyaient. Le mouvement du corps était privilégié. Entre le genre comique et celui dramatique, le verbe et la danse, ce mini-spectacle allait rendre hommage Í  Ezzeddine Guennoun, comme précédemment indiqué et Í  d’autres artistes tunisiens de théatre morts cette année et l’année d’avant. Paix Í  leur ame ! La scène du théatre municipal allait accueillir d’ailleurs la pièce « Nostradum’s », dernière création de l’irremplaçable Ezzeddine Guennoun.

B.L.