L’orchestre symphonique tunisien accueille l’année 2015

Une fête en valses En ce 1er janvier 2015, l’Orchestre symphonique tunisien donnait son premier concert annuel de l’année au Théatre de la v

L’orchestre symphonique tunisien accueille l’année 2015

Une fête en valses

En ce 1er janvier 2015, l’Orchestre symphonique tunisien donnait son premier concert annuel de l’année au Théatre de la ville de Tunis, sous la direction du maestro français Patrice Pinero, directeur du Conservatoire Í  Rayonnement Intercommunal de musique et de danse de Pierrefitte sur Seine.

Le public, constitué de jeunes, de moins jeunes et même d’enfants, était venu nombreux, défiant le froid qui régnait, pour accueillir en musique classique la nouvelle année. Un rendez-vous exceptionnel avec la grande et belle musique dans une salle qui a vibré aux rythmes des morceaux proposés, malgré le froid inhabituel qui y régnait. Un autre défi relevé par les spectateurs. Ce concert était une ode Í  la valse et venait rappeler celui ayant lieu habituellement le jour de l’An dans d’autres capitales européennes, Í  l’instar de Vienne. Chacun des mélomanes présents y trouvait son compte parmi les œuvres jouées. La majorité était des valses très connues, ou des marches, ce qui constituait un programme presque exclusivement dédié Í  ce genre de musique. Ce dernier ne peut que séduire le plus exigeant des auditeurs.

Les morceaux invitaient Í  l’écoute et Í  l’appréciation et se prêtaient aux atmosphères de fête du Nouvel an. Avec une soixantaine de musiciens et solistes, l’OST a joué harmonieusement avec adresse et décontraction durant une heure et demie. Ce qui laissait glisser une musique agréable Í  l’ouͯe. La Suite N°1 de l’opéra Carmen de Bizet donnait le la. Nous étions emportés vers d’autres mondes o͹ la musique et le chant lyrique étaient de mise. La toute jeune soliste Raeda Gharbi allait enchaÍ®ner avec le chant des « Oiseaux dans la Charmille » de Jacques Offenbach. Une belle et merveilleuse surprise avec une œuvre qui allie le chant, la vision fantastique et le jeu. Les autres morceaux qui allaient suivre puisaient dans les œuvres o͹ l’Orient y revenait souvent. Cela est Í  l’instar de « La Marche persane » de Johann Strauss fils.

Mais ce qui réjouissait encore plus dans ce spectacle, c’est la présence d’œuvres du compositeur et maestro tunisien Mohamed Makni. Avec « Des airs du désert » et « La suite des nations », nous étions partis aussi bien en Europe, qu’en Orient. Et pour sacrifier Í  ce rendez-vous en valses, « Le beau Danube bleu », morceau célèbre de Johann Strauss fils, était de la partie pour le grand plaisir du public. Et mieux encore, « La marche de Radetzky », qui venait clore le concert, n’avait pas laissé l’assistance indifférente. Tout le monde suivait les rythmes au gré des tapements des mains. Le chef d’orchestre Patrice Pinero invitait ce public Í  s’en régaler en dirigeant l’orchestre. Le maestro s’étant retiré sur le cÍ´té droit de la scène.

Un rendez-vous merveilleux avec la musque symphonique, qui a toujours ses adeptes. Le prochain concert de l’Orchestre symphonique tunisien est fixé au 14 janvier, date-anniversaire de la révolution tunisienne. Hafedh Makni, directeur et premier violon de l’OST,   l’a annoncé Í  la fin du spectacle.


B.L.