
Parmi les nombreuses expositions d’arts plastiques de fin d’année, celle de l’artiste plasticien Mohamed Zouari se tient actuellement à la galerie Saladin et accueillera la nouvelle année 2018. Prévue jusqu’au 30 décembre, elle a été, en effet, prolongée jusqu’au 7 janvier 2018.
Et c’est un nouveau rendez-vous avec un peintre fidèle à la même galerie et qui innove et surprend merveilleusement ses visiteurs. Avec cette nouvelle exposition, notre artiste nous propose une variation sur le thème de l’expression par le truchement des ondulations. Il invente à sa manière son propre style pour peindre à sa guise, certes, mais pour raconter des situations et exprimer des sensations. Il s’attache à la Mer Méditerranée, berceau de plusieurs civilisations millénaires et raconte la mer, les pêcheurs et la pêche, ses lieux de prédilection. Ne réside-t-il pas à Kerkouène où les vestiges de la civilisation punique demeurent, tout en étant né à Kélibia, l’ancienne Clupia. Sa nature à lui l’inspire et lui donne à rêver.
Elle est son guide vers une démarche artistique de création et d’originalité. Chez Mohamed Zouari, il y’a et particulièrement dans cette exposition des clins d’œil au cubisme et au romantisme. Et ce sont les expressions des visages de ses personnages qu’ils soient philosophes, poètes, ou couples amoureux qui sont dépeints. La femme n’en est pas moins exclue. Elle est la muse et l’amour, elle est la romance. Mohamed Zouari en poète amoureux de la vie, s’attache au beau, sans pour autant ne pas s’arrêter sur les détails qui l’emballent ou le dérangent. Les êtres et les choses se meuvent dans une valse ondulée qui rappelle les ondes de l’eau et les couches terrestres.
L’exposition nous invite à voir et à réfléchir la vie. Une exposition qu’il faut absolument aller voir et contempler.
B.L.