Ouverture du festival international d’Hammamet

La 49ème édition du festival international d’Hammamet a démarré ce 17 juillet sous le signe de la danse/théatre et sous le signe de l’eau. Le

Ouverture du festival international d’Hammamet

La danse de l’eau

La 49ème édition du festival international d’Hammamet a démarré ce 17 juillet sous le signe de la danse/théatre et sous le signe de l’eau. Le spectacle inaugural a été, en effet, dédié Í  l’eau et intitulé : « Ila haddin maa », lire « Eau secours » dans sa traduction française.

D’après une conception de Nawal Skandrani et l’équipe qui l’entoure, ce spectacle de mouvement est visuel et ne manque pas de beauté. Il est en plus dédié Í  la Palestine. Pourquoi ? Parce que sa créatrice y est allée et a vécu les malheurs des habitants de cette contrée arabe face aux exactions israéliennes allant jusqu’Í  couper l’eau Í  la population ! La valeur de l’eau, source de la vie, est indéniable. A partir de cette idée, Nawal Skandrani s’est entourée d’artistes tunisiens, palestiniens, égyptiens, libanais, brésiliens, français et italiens pour concocter un spectacle de danse et de théatre o͹ l’audiovisuel ne manque pas.

C’est un voyage de pays en pays truffé de témoignages audibles et d’extraits vidéo qui racontent et vantent la valeur de l’eau. Les tableaux se succèdent et ne se ressemblent pas. La bataille de l’eau prend parfois des proportions grandioses. Les mouvements parlent d’eux-mêmes parfois. La musique et les chansons qui accompagnent les performances des danseurs et des danseuses est jouée en live par un groupe tunisien au fond de la scène. Il s’agit de Jawhar Basti et consorts.

Ce spectacle d’une heure et quart a été fortement applaudi Í  sa fin par un nombreux public. Un standing ovation bien méritée pour la première d’un spectacle bien fignolé.
 
 B.L.