Projet La muse : La Révolution est notre Muse et le Musée est notre révolution

Projet La muse : La Révolution est notre Muse et le Musée est notre...

Projet La muse : La Révolution est notre Muse et le Musée est notre révolution

M. Bouraoui Kotti chirurgien plasticien a eu l’idée de créer un musée de la révolution, cette idée l’a amené Í  réfléchir sur l’utilité d’un tel monument et sur la nature de son contenu et de son fonctionnement. Pour ce l’association « La Muse » a été crée après l’appel que M. Kotti a donné avec quelques amis le 22 Janvier dernier sur le net et Facebook en l’occurrence. Cette association est composée d’artistes, d’intellectuels, de médecins, d’avocats, de comptables, de galeristes, de concepteurs designers etc… afin d’avoir un regard polyvalent et d’œuvrer dans une idéologie de pluralisme rassembleur pour le seul et unique but de présenter aux concitoyens, aux enfants et petits enfants un lieu qui sera Í  la hauteur du passé de la Tunisie, de sa révolutions et de son image dans le monde entier. Un Musée récoltant les œuvres artistiques (tous les domaines artistiques) qui ont été censurées avant la révolte, qui ont vu le jour durant la révolte et qui ont enrichi l’environnement artistique tunisien après le 14/01/2011 donc pendant la révolte (qui continue) même après le départ de ZABA.

Composition

A -Une partie statique composée par :

-Le Palais et ses œuvres qui retracent une histoire Tunisienne qui pourra être mise en exergue via des parcours très surveillés et balisés, ceci bien sur sera discuté avec des spécialistes afin d’adapter ce monument Í  « la masse ».


-Les peintures, sculptures, dessins, caricatures, essais contemporains et interactifs (œuvres vendus par pixels par ex.. Í  creuser et Í  détailler)

-Des objets récoltés inédits : des douilles, bombes lacrymo made in « Israel » (? ), T shirt 404 et Sayeb Salah, des casquettes et banderoles RCD écrits dessus Ben Ali 2019…

-Des photos qui relatent la chronologie des évènements.

-Des extraits de presse internationale etc..

-Des vidéos inédites (amateurs qui ont circulés sur FB comme celle de l’hÍ´pital régional de Kasserine ou le 14/01 devant le Ministère de l’intérieur), pro comme celle du sénat Américain ou du discours de Ghanouchi M. le 14/01 éventuellement d’un autre angle pour voir aussi les militaires etc… Ou des vidéos qui ont provoqué la désolation ou l’enthousiasme etc…

-Un circuit chronologique pour les visiteurs avec un habillage acoustique (sons et bruitage et remix qui ont vu le jour pendant la révolution etc..) et lumineux conséquent (la frustration, la peur, la rage, la détermination, la joie, la crainte, la joie, le devoir et la responsabilité, la joie encore etc…)

-Une représentation des nouvelles technologies (la e-révolution)

-Une répartition par mini salles au nombre des gouvernorats remplies par le travail des artistes locaux professionnels ou pas et ornées par des emblèmes régionaux comme des logos représentant chaque région ou gouvernorat.

-Le rÍ´le de la révolution Tunisienne dans le changement actuel des politiques et sociétés aussi bien arabes qu’occidentales.

-Un mur ou autre (écran de pc géant ou carrément une charrette originale par ex) avec les noms des martyrs gravés.
Toutes ces œuvres seront sélectionnées par un comité artistique se composant de personnes averties, expérimentées et de jeunes pas forcément néophytes mais plutÍ´t au regard nouveau et Í  l’esprit créatif.

B -Une partie dynamique composée par :

Des expositions temporaires (tous les arts : peinture, dance etc..) qui tourneront autour de ce sujet « identitaire » de près ou de loin : rÍ´le de l’Homme dans ce monde, femme et islam etc…….. Une mini salle de concert qui pourrait accueillir des artistes respectés et respectant l’esprit Í  la fois historique et révolutionnaire du musée

Un espace théatral o͹ des scènes d’une vingtaine de minutes pourront être jouées aux enfants de 2020 et Í  leurs parents nostalgiques et qui pourra être l’endroit Í  des mini concerts de musique ou de danse
Un espace de lecture et d’échanges : thèmes culturels, philosophiques, littéraires…
Un atelier ou 2 pour les enfants ciblant la créativité et rappelant le rÍ´le de l’art dans l’expression sociale
Une salle de vente Í  la sortie avec plusieurs produits dérivés (Tshirt, écharpes, tasses, pin’s, livres, posters etc…) achetés Í  bas prix et revendus plus chers et dont le revenu sera injecté dans la caisse du musée et revenir Í  l’intérieur du pays Í  la fin…

Choix du lieu

Les acteurs de cette initiative pensent Í  un musée Í  l’intérieur du pays comme Sbitla par exemple, et organiser en même temps un circuit touristique, faire travailler du monde et décentraliser la culture MAIS : Culturellement se rendre au musée est une ambition fantasmatique plus qu’une réalité, il faut déjÍ  l’installer et la nourrir.
Pratiquement, ce méga projet va tomber dans l’oubli au bout de 3 ans et sera plus Í  la portée du touriste averti que du Tunisien.

« Il faut ramener de l’argent et je ne pense pas que ça va survivre 15 ans et que ça aura la même dynamique ailleurs qu’Í  Tunis rien qu’Í  l’état des routes empruntées pour y accéder! Rien n’empêche la création de cellules artistiques ou de mémoriaux régionaux qui pourront alimenter les visites touristiques et l’activité artistique locale et par la même occasion les salles régionales du musée » explique M. Kotti.

Ci après les différentes positions :

En 1ère position : Le Palais Présidentiel de Carthage s’appelle officiellement le « Palais de la République », construit par l’architecte Olivier Clément Cacoub selon un modèle arabo andalous, ce monument reste une richesse architecturale non exploitée comme il se doit. Ses salons et ses couloirs sont ornés de tableaux retraçant une partie de l’histoire de notre pays et ses jardins sont laissés au grès du vent pour le plaisir de ses jardiniers et de quelques personnes qui y travaillent. L’idée d’installer un tel musée dans ce site exceptionnel peut sembler burlesque Í  première vue mais en réfléchissant bien sans aucun préjugé ou tabou, en voyant des exemples comme le Louvre ou Versailles transformés intégralement en Musées ou encore la Maison Blanche rendue accessible depuis plus de 200 ans maintenant malgré la présence encore de l’administration et du Président grace Í  la volonté de Jefferson et de certains présidents qui lui ont succédé. Après avoir aussi discuté avec certaines personnes (historiens, politiciens, artistes, muséologues..) ce batiment « républicain » est bien trop grand pour un futur Président et ne saura pas aussi bien exploité si le pays se dirige vers un autre régime (parlementaire, semi présidentiel, mixte…)

Ceci n’est pas impossible et au contraire une telle richesse doit être exploitée embellie encore par d’autres œuvres « révolutionnaires » et contemporaines et entretenue pour rendre au Tunisien un bien culturel qu’il apprendra aussi Í  sauvegarder au fur des générations car le respect du passé, du patrimoine et des biens culturels est une valeur qui va aussi gagner ses lettres de noblesse avec la maturité que cette révolution va imposer Í  chacun de nous.
Ce nouveau site culturel revisité situé Í  quelques mètres de l’ancien site carthaginois va instaurer un nouvel itinéraire Í  un nouveau genre de touriste averti et Í  la recherche de culture représentant Í  la fois l’histoire d’un pays, le chemin de ses leaders et les œuvres de ses contemporains.

Le palais de Carthage reste tout Í  fait plausible et d’un intérêt majeur et il sera Í  la portée de chacun de nous après avoir obtenu la signature des personnes concernées (historiens, politiciens, artistes, muséologues…) ! ! 

En 2ème position : Le palais de l’ex président Í  Sidi Dhrif permettant de redécouvrir l’insolence culturelle de l’ex famille présidentielle via des pièces archéologiques volées et leur poltronnerie frousse de la fin via une clinique ultra moderne etc…

En 3ème position : Le Palais d’Al-Abdelliya : par son architecture, son histoire, son emplacement il relate aussi une partie de l histoire de la Tunisie, il reste assez mal exploité et le revaloriser par une nouvelle robe muséale ne pourra que lui rendre une vie active et ainsi jouer le rÍ´le escompté de ce projet.

En 4ème position : La maison RCD d’El Kasba : de part son ancienne fonction elle représente aussi un symbole fort et de part son emplacement elle joue un rÍ´le clé dans le devoir de mémoire de ce que la KASBA a vécu après le 14 janvier. Toutefois la superficie et l’accès vont limiter de la grandeur que pourrait prendre ce projet.
Un sondage grand public est en train d’être réalisé actuellement dans sondage Tunisie via facebook pour avoir une idée sur le souhait de nos compatriotes et pour ce on a pensé Í  ajouter un lieu vu que le ministère de l’intérieur ne sera pas un bon exemple Í  notre avis par rapport Í  l’accès et le trafic qui s’en découlera et qui pourrait étouffer l’avenue principale de Tunis.

En 5ème position : Le siège du RCD. Le siège est un symbole et de part son architecture verticale il pourrait éventuellement être transformé après travaux en un musée qui regroupera l’histoire des révoltes et révolutions de la Tunisie en empruntant un trajet hélicoͯdal ascendant racontant ainsi Í  chaque étage une étape de la Tunisie (Í  l’instar de certains musées très connus (musée Guggenheim ou BMW pour ne citer qu’eux). L’accès reste facile et les parkings peuvent encore s’ajouter!!

En 6Í me position : Les abattoirs de Tunis

Même s’il paraÍ®t difficile Í  croire pour le commun des tunisiens que les abattoirs de Tunis est un lieu qui évoque plus «viande» et «consommation « qu’art et culture, ils peuvent devenir un espace culturel pluridisciplinaire dédié aux expressions artistiques nées pendant la révolution tunisienne.
En effet, les abattoirs restent l’un des plus beaux batiments de la ville, avec un style qui se rapproche de l’architecture néo-mauresque, comme au Maroc ou en Algérie. Les abattoirs qui étaient Í  l’époque de leur construction, avant-gardistes dans leur technicité, le sont aujourd’hui avec l’avant-gardisme de leur aspect visuel et esthétique. Par leur construction en béton armé, ils restent en très bon état et peuvent être facilement restaurés, tout en gardant leur identité.
Vu le caractère historique et architectural du lieu, en étant soucieux du devenir du batiment, ces abattoirs désaffectés se doivent d’être préservés, ils peuvent accueillir un projet Í  vocation culturelle et artistique citoyennes, comme la création d’un «Musée de la Révolution». Ils peuvent devenir par lÍ  même un haut lieu éducatif et formateur qui saura préserver la mémoire vivante de la révolution tunisienne, une ambition commune de sauvegarder l’histoire en cours des bouleversements révolutionnaires qu’a connu notre pays.

Bureau exécutif :

Président : Bouraoui.Kotti (Chirurgien plasticien)
Vice président : Yosr Ben Ammar (Galeriste)
Secrétaire Général : Selima Karoui (Artiste visuel et universitaire)
Trésorier : Bassem Jarraya (comptable)
Coordination : Bessma Haddaoui (artiste plasticienne)
Responsable Juridique : Chiheb Ghazouani (avocat)
Conception visuelle : Taoufik Zemzemi -TAO- (photographe réalisateur)
RP National : Hbiba Ben Chedli (étudiante)
RP International : Soraya Nefissi (chargée de production TV. France2)

L’association invite tout le monde Í  adhérer Í  sa cause en contactant l’un des membres du bureau exécutif, vos idées sont les bienvenues et votre soutien sera très apprécié.
Le siège est momentanément au KANVAS ART GALERY, 37 Avenue Fattouma Bourguiba, sidi Fraj, La soukra, Tunis, Tunisie.