
Une éclaircie dans la grisaille
C’est dans une atmosphère amicale et artistique qu’a eu lieu avant-hier dimanche l’inauguration du « Ciné-Vog » au Kram. Une salle qui ressuscite après tant d’années de fermeture.
Un happening pour marquer la fête en peinture, en sculpture et en musique a été prévu Í cette occasion. Cet événement a fait courir le tout-Tunis culturel et artistique. Les amis de Moncef Dhouib et d’autres gens encore étaient lÍ pour féliciter le nouvel acquéreur de cette salle et ce nouvel espace culturel. Cette salle est désormais un espace culturel polyvalent et pluridisciplinaire.
Son nouveau concept a été pensé et réalisé par le cinéaste et non moins homme de théatre Moncef Dhouib. On pouvait remarquer parmi les présents le ministre de la culture Mourad Sakli, les acteurs et actrices : Atef Ben Hassine, Wajiha Jendoubi, Mohamed Driss, le metteur en scène Ezzeddine Guennoun, les réalisateurs et réalisatrices Mosleh Kraiem, Kalthoum Bornaz, Mohamed Dammak, Taieb Jellouli, Moncef Lemkacher et bien d’autres encore, comme le photographe, peintre et galeriste Mohamed Ayeb, ainsi qu’un grand nombre de journalistes et critiques d’art.
Les autres artistes présents participaient au happening, comme les plasticiens Mahmoud Chalbi, Omar Lasram et Najet Gherissi qui avaient réalisé des œuvres sur place en tableaux et en sculptures. Le guitariste Youssef Lakhoua et la chanteuse Asma Rezgui y avaient également participé accompagnant cette ambiance bon enfant par le jeu Í la guitare et la voix douce et sereine d’Asma Rezgui. Le « Ciné-Vog » ne comprend pas seulement une salle de cinéma. Il s’y est ajouté un espace d’exposition et une cafétéria. Mais attention. Moncef Dhouib insiste sur le fait qu’ils font partie d’un concept visant Í donner Í ce complexe culturel et polyvalent, si on ose le nommer ainsi, la fonction d’une école de formation. Si bien que le café peut faire fonction également d’un atelier ou d’un espace de répétitions théatrales.
Mais le « Ciné-Vog », bien qu’ayant été inauguré, ne démarrera effectivement qu’avec les prochaines Journées cinématographiques de Carthage (JCC) au début du mois de novembre prochain. Il peut accueillir cinq cent personnes, tout en étant doté d’une installation numérique. Il fera donc partie des multiples salles de notre festival de cinéma arabo-africain, en premier.
Attendons voir fonctionner ce nouvel espace culturel dont la capitale a extrêmement besoin avec d’autres salles et espaces similaires devant le presque désert culturel dans lequel nous vivons difficilement.
B.L.