Rencontres chorégraphiques de Carthage et Doc Í  Tunis

Deux événements culturels ont lieu actuellement et se succèderont Í  Tunis. Il s’agit des Rencontres chorégraphiques de Carthage qui ont lieu

Rencontres chorégraphiques de Carthage et Doc Í  Tunis

Danser et voir la vie, malgré tout

Deux événements culturels ont lieu actuellement et se  succèderont Í  Tunis. Il s’agit des Rencontres chorégraphiques de Carthage qui ont lieu du 1er au 5 mai et de Doc Í  Tunis : du 6 au 10 mai dans leur huitième édition. Ils ont été d’ailleurs été présentés au cours d’une rencontre de presse tenue le 30 avril au Théatre municipal de Tunis par Sihem Belkhoja leur créatrice et directrice.  Elle était entourée de quelques artistes participants Í  l’un ou Í  l’autre de ces rendez-vous annuels incontournables.

Elle a indiqué, tout d’abord, que l’accès Í  ces deux festivals est gratuit. Ils fidélisent d’autre part un public de 30 000 spectateurs ; ceux-lÍ  même que l’on croise Í  Jazz Í  Carthage, aux JCC et aux JTC et dont elle connait un bon nombre, a-t-elle ajouté. Et malgré les difficultés que traverse le pays, ces deux rendez-vous ont lieu. La création de centres chorégraphiques Í  Béja et Í  Jendouba, est imminente, a-t-elle tenu Í  ajouter afin de rapprocher l’art de la danse auprès des jeunes. Un hommage est prévu Í  notre consoeur Dorra Bouzid, créatrice de la soirée des écoles de danse dès 1975 au festival international de Carthage. A cet effet, le documentaire : « Une tunisienne, un combat » qui lui est consacré et qui est réalisé par Walid Tayaa sera, projeté dans le cadre de « Doc Í  Tunis » le 10 mai au Théatre municipal, Í  17 H30. De son cÍ´té, le jeune danseur Seifeddine Manaͯ, formé chez Sihem Belkhoja, puis Í  Angers, en France a indiqué que le travail qu’il propose cette année entre dans le cadre de la danse conceptuel avec des réflexions sur et autour de la danse. Une manière underground de danser »Le roi des cercles. » Car il a voulu changer l’écriture qu’il avait apprise. 

Quant aux représentants de la compagnie française « Manifeste » et qui viennent de Toulouse, en France, leur travail est axé dans la danse au coin de la rue. Sihem Belkhoja les avait rencontrés Í  Marrakech et a voulu que le public tunisien puisse découvrir cette nouvelle forme de danse ; o͹ un danseur du pays visité y participe. Le lieu n’est pas encore été choisi. Mais ce serait, peut-être, Í  la Place de la Victoire, Í  Bab Bhar.

Dans « Doc Í  Tunis », le public retrouvera l’homme de théatre et animateur culturel Lassaad Ben Abdallah en concepteur de documentaires en compagnie de la militante au sein de la société civile Emna Mnif. Leur travail s’intitule : « Mille et un tunisiens racontent. » Lassaad Ben Abdallah a fait savoir que lui et Emna ont voulu écouter les citoyens Í  Testour et Í  Sakiet Sidi Youssef. Il n’en est pas question de revendications, mais de ce qui se passe dans la tête de ces gens-lÍ . Un « work in progress », en quelque sorte. Pour sa part, Sihem Belkhoja a ajouté que le Web doc sera mis en évidence Í  l’occasion de cette édition de Doc Í  Tunis. Une formation Í  cette nouvelle forme de communication y aura lieu avec la participation de journalistes du « Monde » et d’Arte qui ont déjÍ  cette nouvelle version de journaux électroniques. De belles nouveautés Í  découvrir au cours de ces deux festivals de danse et de cinéma documentaire.

B.L.