Rencontres cinématographiques de Hergla

La mémoire collective en point de mire La neuvième édition des Rencontres cinématographiques de Hergla aura lieu du 6 au 11 septembre 2013. Ell

Rencontres cinématographiques de Hergla

La mémoire collective en point de mire

La neuvième édition des Rencontres cinématographiques de Hergla aura lieu du 6 au 11 septembre 2013. Elle était initialement prévue du 17 au 22 d’aoÍ»t et a été reporté Í  ces dates en raison des événements douloureux qu’a vécus la Tunisie. 

Ce festival dédié au cinéma africain et méditerranéen est organisé par l’Association culturelle Afrique-Méditerranée Í  Hergla petite ville de la région du sahel tunisien. Les projections ont lieu en nocturne et en plein air. Les thèmes qui seront développés par les films sélectionnés évoquent la mémoire collective, les problèmes liés au développement, de la femme au sein de la famille, du questionnement autour des frontières et des mutations que connaissent les pays du sud.

38 films constituent la programmation de cette année, avec 11 longs-métrages documentaires et 27 courts-métrages. Le Mali, l’Egypte, le Soudan, le Liban, la France, la République démocratique du Congo, l’Italie, le Sénégal, l’Algérie, le Portugal, l’Espagne, la Belgique, la Turquie, le Maroc et la Tunisie. Des programmes spéciaux y sont également prévus. Il s’agit de la projection d’œuvres marquantes du cinéma africain comme : « Bouts de vie, bouts de rêve » du réalisateur algérien Hamid Ben Amara. Ce dernier reconstruit Í  travers les collages de son compatriote le peintre Mustapha Boutadjine les portraits de personnalités qui ont lutté pour l’émancipation des pays du Sud. « Président Dia » du couple Laurence Attali et William Mbaye, Tanit d’or des JCC 2012, « Mère Bi » de Mbaye et « La trilogie des amours » de Laurence Attali. Ils animeront d’ailleurs un atelier du documentaire Í  l’intention des jeunes réalisateurs autour du thème de la sauvegarde de la mémoire. Quant Í  « Borom Sarret », premier film du pionnier Sembène Ousmane datant de 1963 et qui a été projeté cette année au festival de Cannes, Í  la sélection officielle de Cannes classics, après sa restauration par la World Cinema Foundation Í  la Cinémathèque de Bologne. Enfin, « My land » du marocain Nabil Ayouch met de jeunes israéliens face au sort de réfugiés palestiniens qui vivent au Liban depuis soixante ans, privés du droit de retourner Í  leur terre. 

Une édition qui s’annonce riche en films Í  voir et Í  ne pas manquer dans la convivialité et l’amitié. Un festival dédié aux cultures africaine et méditerranéenne.

B.L.