Vernissage Í  la galerie Kalysté de l’exposition de Zied Lasram

Sous l’intitulé de : « Soldiers of love » (Les soldats de l’amour), la nouvelle exposition du plasticien tunisien Zied Lasram a été inauguré

Vernissage Í  la galerie Kalysté de l’exposition de Zied Lasram

Les « Soldiers of love » aux commandes

Sous l’intitulé de : « Soldiers of love » (Les soldats de l’amour), la nouvelle exposition du plasticien tunisien Zied Lasram a été inaugurée le 9 décembre à la galerie Kalysté, à la Soukra dans une ambiance amicale et de retrouvailles.

Les travaux en peintures, sculptures et céramiques raku se relient directement ou indirectement du fait que l’artiste peintre nous raconte une histoire, insiste sur des détails et parfois d’un seul trait. Il nous fait voyager et retourner à la case départ. Et quelles que soient les situations que vivent ses différents personnages humains parfois abandonnés à leur sort, ou animaux, avec particulièrement le geai bavard ou moqueur, elles versent dans la narration d’un quotidien peu enviable, à la limite. Les aberrations, voire les drames de l’immigration clandestine en pleine mer, la Mare Nostrum, la mer Méditerranée, un « lac de paix » ainsi et autrefois surnommé, n’y passent pas inaperçues.

Et c’est la série « Hunger Game », une trilogie de science fiction tirée du roman éponyme de Suzanne Collins du même titre et destinée au public adolescent qui a inspiré et conduit notre plasticien vers les « Soldats de l’amour. » Car cette série se compose de trois tomes : « « Hunger Game », en 2008, « L’Embrasement », en 2009 et « La Révolte », en 2010. Le rapprochement entre les faits racontés par cette série qui se passent dans un univers futur et le processus de la révolution tunisienne est certes un fait du hasard, mais y colle parfaitement. Par le truchement d’oiseaux qui s’accouplent, la guerre destructrice et de convoitise que mènent les soldats d’horreur, devient celle des soldats de l’amour.

Une nouvelle logique s’installe : celle de l’amour. Les « Soldats de l’amour » sont les nouvelles progénitures et ils sont à plusieurs indices sur les œuvres de Zied Lasram. Il en est de même pour les « Txins » (Les jumeaux.) Une exposition qui mérite amplement le déplacement.

B.L.