Vernissage Í  la galerie Saladin de l’exposition d’Aly Ben Salem

Un voyage dans l’empire de la beauté

Vernissage Í  la galerie Saladin de l’exposition d’Aly Ben Salem

Un voyage dans l’empire de la beauté

C’est dans une ambiance conviviale et amicale que les amoureux des arts plastiques se sont retrouvés en grand nombre le 21 octobre à la galerie Saladin, à Sidi Bou Saïd, à l’occasion de l’inauguration de l’exposition d’une collection d’oeuvres du peintre tunisien disparu Aly Ben Salem (1910-2001.)

Des retrouvailles pour les fins connaisseurs et une découverte de ce peintre pour les jeunes d’aujourd’hui à travers cette nouvelle collection d’une soixantaine d’oeuvres fraîchement débarquées de Suède, grâce à l’apport du collectionneur Abdelkrim Ben Dhrir, résidant au pays du Septentrion. Aly Ben Salem peint la beauté de la vie et du vivre tunisien. La femme est richement représentée à travers ses oeuvres au dessin, à la gouache et à la peinture. Il avait crée son propre style qui le différenciait de ses contemporains. Son séjour en Suède durant trente années ne l’a point fait oublier ses origines et l’atmosphère du pays : la Tunisie, malgré la différence entre leurs climats.

Durant son séjour suédois et après son retour en Tunisie, dès le début des années soixante dix du siècle dernier pour s’installer à Hammamet, sa création artistique a été féconde. Il avait organisé, en effet, des expositions personnelles ou participait à d’autres de groupe comme celle avec l’Ecole de Tunis. On découvrait son oeuvre à l’époque et c’était une grande fascination que dégageait ses tableaux à l’occasion de chacune de ses expositions. Un vrai plaisir. Et aujourd’hui, ce plaisir est retrouvé grâce à cette exposition unique. Et dans son allocution de bienvenue, l’ambassadeur de Suède en Tunisie M. Fredrik Florén a salué l’initiative d’organiser un tel événement pour honorer le grand artiste aly Ben Salem qui avait vécu en Suède pour de longues années.

De son côté, Ridha Souabni a fait rappeler que la collection des oeuvres exposées de cet artiste pourrait à elle seule constituer un petit musée. Il a ajouté qu’il est déplorable de ne plus les retrouver après leur acquisition par des particuliers. Faudra-t-il alors se les prêter ? L’exposition proprement dite est une invite au rêve et à l’évasion, à l’amour et à la beauté enivrante, car les femmes y sont présentes dans un univers de calme et de volupté. Un événement qui vaut absolument le détour.




B.L.