Vernissage Í  l’HÍ´tel Al Karmel de l’exposition « Rétrospectives 2000-2016 » de Faouzi Maaouia

Dans une ambiance amicale et décontractée s’est ouverte le 16 mars, en fin d’après-midi et Í  l’HÍ´tel « Al Karmel », Í  Tunis, l�

Vernissage Í  l’HÍ´tel Al Karmel de l’exposition « Rétrospectives 2000-2016 » de Faouzi Maaouia

Au fil de la mémoire

Dans une ambiance amicale et décontractée s’est ouverte le 16 mars, en fin d’après-midi et Í  l’HÍ´tel « Al Karmel », Í  Tunis, l’exposition de peintures « Rétrospectives 2000-2016 » de l’artiste plasticien tunisien Faouzi Maaouia. Toutes les expressions qui ont pu inspirer l’artiste y sont représentées Í  travers vingt et unes œuvres qui appartiennent Í  cette période. Cette exposition est visible jusqu’Í  la fin du mois de mars.

Une idée pour faire le point sur une tranche de vie et de création artistique ? Il s’agirait de faire découvrir aux visiteurs quelques aspects du travail de l’artiste plasticien. Et de périodes et de souvenirs, l’artiste nous en parle autrement. Il tisse continuellement les fils de la mémoire, insistant Í  dire que le passé n’est point révolu, mais vit plutÍ´t en nous. Il semble, en outre, se répéter Í  chaque évocation d’un souvenir, d’une manière de vivre, ou d’un fait pas du tout oublié. « Tout vient de notre vision des choses et de notre relation Í  elle », nous fait rappeler, en substance, Faouzi Maaouia. Il ajoute que « le souvenir reste une réalité vivante qui se renouvelle et avec l’art, nous redonnons vie aux choses qui nous entourent. » Graphisme et peinture déterminent le travail de cet artiste.

Ses rapports avec les femmes sont « multiples et délicats, mais sans problème. » D’ailleurs, « la femme est pour lui le violoncelle enchanté en cadence. » Cette femme demeure sa source d’inspiration. On la retrouve et de toute évidence sur plusieurs de ses tableaux. « Elle est sublimée, émergeant des mondes inconnus. » Ses thème de prédilection sont multiples et vont de la vie, Í  l’amour, Í  la culture, aux traditions, Í  la modernité et jusqu’Í  la mort. Faouzi Maaouia compose et recompose au gré de la vie et du temps qui passe et qui revient. Ce n’est point de l’onirisme autant que c’est l’expression narrative qui se détache des sentiers battus de la création. Cette dernière reste libre en mouvements, en couleurs et en lumières. Ne exposition qui mérite le détour.

B.L.