Vernissage au Centre russe des sciences et de la culture de l’exposition « Exorcismes » d’Emilia Stepien

C’est sous une lumière tamisée qui annonçait les couleurs et l’atmosphère de l’événement qu’avaient eu lieu le 16 février au Centre rus

Vernissage au Centre russe des sciences et de la culture de l’exposition « Exorcismes » d’Emilia Stepien

Un voyage artistique et métaphysique

C’est sous une lumière tamisée qui annonçait les couleurs et l’atmosphère de l’événement qu’avait eu lieu le 16 février au Centre Russe des Sciences et de la Culture le vernissage de l’exposition « Exorcismes » de la plasticienne  polonaise résidente en Tunisie Emilia Stepien. Cette exposition se poursuivra jusqu’au 2 mars 2018.

Un rendez- vous exceptionnel où la performance, voire le happening s’y invitait avec la peinture digitale, le dessin, la photographie et l’installation vidéo. L’art contemporain s’y situe en graphisme, arts plastiques et recherche sur le sacré. Un voyage libre entre la poésie, la technologie et la nature avec l’usage de plusieurs techniques d’expression plastique en utilisant la notion de l’exorcisme pour réfléchir sur la structure complexe de l’être humain. Entre esthétisme, évocation et anthropologie, l’artiste plasticienne Emilia Stepien dit, en substance, « Le Centre culturel russe m’a laissé une grande liberté quant à l’événement, alors j’ai imaginé une soirée de vernissage un peu comme un spectacle. »

A cet effet, un musicien tunisien : Mohamed Barsaoui, alias Séraphil » y donnait une ambiance sonore en jouant au Digeridoo, un instrument traditionnel à vent provenant des aborigènes d’Australie du nord qui l’utilisaient pour leurs rituels et cérémonies. Il y avait également des vidéo- projections contemporaines faisant partie de la scénographie concoctée par l’artiste. Les titres des travaux exposés résument en quelque sorte les idées qui y sont contenues et exprimées. Des « Mémoires », aux « Moments » et de l’ « Osmose », à l’ « Incantation » et jusqu’à l’ « Enigme du désir » et aux « Exaltations », le discours artistique et philosophique annonce sa présence.

Emilia Stepien a vécu douze ans à Paris où elle a effectué des études d’art et travaillé dans l’illustration, le décor du cinéma, le théâtre et l’installation. Elle déconstruit et questionne la notion du « sacré » et du « spirituel » dans la vie profane, les allées-retours dans nos esprits entre les superstitions, les croyances et les rationalismes. »  Une exposition à visiter absolument.

B.L.