Vernissage de l’exposition « Carthage fin de règne » d’Arthur Perset Í  l’Institut français de Tunisie

C’est dans une ambiance amicale et chaleureuse que s’est ouverte le 11 septembre Í  la galerie de l’Institut français de Tunisie l’expositi

Vernissage de l’exposition « Carthage fin de règne » d’Arthur Perset Í  l’Institut français de Tunisie

Chercher autrement des traces tangibles

C’est dans une ambiance amicale et chaleureuse que s’est ouverte le 11 septembre Í  la galerie de l’Institut français de Tunisie l’exposition du photographe français Arthur Perset.  Placée sous le thème de « Carthage fin de règne », elle propose jusqu’au 30 septembre un autre regard sur la cité de Carthage d’hier et d’aujourd’hui.

Devant un parterre d’artistes, d’agitateurs culturels et de représentants de médias, Patrick Flot, directeur de l’IFT, a souhaité la bienvenue aux convives. Il a fait rappeler des expositions déjÍ  tenues dans ce nouvel espace et présenté l’artiste photographe exposant. Ce dernier est diplÍ´mé du département photo de l’Université Paris 8 et s’est lancé dans une carrière de photographe dès 2008. Son exposition est le résultat d’un séjour de deux années passées Í  Carthage. De son cÍ´té, Arthur Perset a tenu Í  remercier les personnes qui ont accepté de se faire photographier et a indiqué que son travail est celui de questionnements Í  travers les images d’aujourd’hui qui renvoient certainement Í  celles d’hier, voire Í  l’Histoire. « On ne sait pas trop si telle colonne, par exemple, date d’hier ou d’aujourd’hui », a indiqué le photographe.

Cette exposition surprend par sa simplicité et ses clins d’œil. On y retrouve la nature, les vestiges et les hommes. Tout est présenté sans retouches Í  travers des photos en couleurs de format 88 cm X 110 cm et 64cm X 80 cm. Des tirages jet d’encre sur papier Hot Presse, avec contre collage  sur PVC et cadre. Arthur Perset saisit les détails du quotidien des gens qu’il a rencontré, cherchant toujours Í  relier le présent au passé. Il s’en va photographier l’environnement, pas toujours sain, car les déchets des ordures ménagères pullulent et subsistent. Des questionnements semblent se dégager des photos elles-mêmes. Est-ce bien vrai que la cité de Carthage qui avait régné sur la Méditerranée et vaincu Rome, soit ainsi devenue ?
L’exposition est en fait un prétexte pour se poser des questions et partir Í  la recherche de vestiges encore existants qu’il faut savoir retrouver au concret ou Í  travers les regards des gens. Une visite s’impose.  

B.L.