Vernissage de l’exposition « Iron Dance » de Hamadi Ben Neya Í  la galerie Roubtzoff Í  la Marsa Le langage du fer et du feu

Dans une ambiance amicale et chaleureuse a eu lieu le 16 avril Í  la galerie Alexandre Roubtzoff, Í  la Marsa, le vernissage de l’exposition de

Vernissage de l’exposition « Iron Dance » de Hamadi Ben Neya Í  la galerie Roubtzoff Í  la Marsa Le langage du fer et du feu

Dans une ambiance amicale et chaleureuse a eu lieu le 16 avril Í  la galerie Alexandre Roubtzoff, Í  la Marsa, le vernissage de l’exposition de sculptures sur fer de Hamadi Ben Neya sous le thème de « Iron Dance » (La danse du feu.) Cette exposition se poursuivra jusqu’au 30 avril.

Et c’est un violoniste Í  peine masqué qui accueillait les visiteurs en groupes ou en solo Í  l’entrée de la galerie pour les acompagner au premier étage en notes musicales et comme pour annoncer leur arrivée. Il s’en ira même jouer Í  cÍ´té d’une sculpture qui le représente.  Dans la grande salle, il y’avait du beau monde autour de l’artiste et devant les œuvres sculpturales qui accrochaient les regards. Un travail de fer et de feu qui a abouti Í  de petites merveilles. En petites formes ou en grandeur nature, les travaux formaient un ballet en mouvements, en couleurs et en lumières. Hamadi Ben Neya effectue,  en effet, des assemblages avec soudure et sablage sur différentes matières abandonnées. Ces dernières sont en tÍ´le, en acier, en acier massif, en bronze, en fils de fer, en grillage, en clous en acier, en cuivre, en tubes en acier, en alluminium, en crasse d’acier qu’il récupère et façonne Í  sa manière.

Il leur redonne vie au gré de sa passion pour ce travail de récupération, de son imagination et de ses rêves, en les mattant et en les remodelant Í  chaud. « Ses sculptures ne sont pas, en plus, massives. Le vide intérieur forme une paroi de dentelles d’éléments tissés comme des arabesques métalliques et légères », comme le souligne l’historien de l’art, Houcine Tlili, dans son texte de présentation de cette grande exposition qu’on peut lire dans le catalogue réalisé Í  cette occasion. On remarquait d’ailleurs que plusieurs visiteurs anonymes demandaient des autographes Í  l’artiste qu’il faisait volontiers sur le catalogue. Une première sous nos cieux pour un atiste plasticien et non pour un chanteur en vogue ! Hamadi Ben Neya voue une attention paticlière Í  la femme et Í  sa beauté envoÍ»tante.

Une fascination que nous retrouvons Í  travers sa description de la douceur et de la limpidité du corps de la femme dans les sculptures : « Ma petite fée » et « La Ballerine. » Cette exposition nous renvoie assurément Í  la maxime du chimiste, philosophe et économiste français Antoine Lavoisier (1743-1794) qui dit que « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Et avec Hamadi Ben Neya, il y’a aussi le cÍ´té imaginaire et la folie créatrice qui s’y ajoutent. Ils le mènent vers d’autres atmosphères et situations. Une exposition qu’il faut absolument voir.

B.L.