Vernissage de l’exposition « La femme Í  la rose » de Hassen Soufy Í  la galerie Saladin

Il y avait du beau monde en cet après-midi du 25 mars Í  la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, Í  l’occasion du vernissage de l’exposi

Vernissage de l’exposition « La femme Í  la rose » de Hassen Soufy Í  la galerie Saladin

Une ballade truffée de beauté

Il y avait du beau monde en cet après-midi du 25 mars à la galerie Saladin, à Sidi Bou Saïd, à l’occasion du vernissage de l’exposition de Hassen Soufy, placée sous le thème de « La femme à la rose. » Une belle exposition qui sera visible jusqu’au 8 avril. Notre grand artiste plasticien, membre de la prestigieuse « Ecole de Tunis », est revenu à la charge, après tant d’années d’absence. Il accueillait les nombreux invités en compagnie de Ridha Souabni, directeur-fondateur de la galerie Saladin.

Le public présent était comme trié sur le volet. On remarquait la présence d’un bon nombre d’artistes plasticiens, de journalistes, de critiques d’art, de politiques, d’ambassadeurs, de cinéastes, de photographes, de galeristes, bref, de beaucoup de gens devenus, au fil des ans, des amis de la galerie Saladin. Il est vrai que Hassen Soufy a beaucoup manqué aux connaisseurs de la peinture tunisienne contemporaine. L’événement était de taille. Et avec trente cinq œuvres, Hassen Soufy nous invitait à une douce ballade, truffée de beauté, où la nature et la femme font corps ensemble. Le titre de l’exposition suggérait déjà son contenu, là où la sensualité crie sa présence pour un réel plaisir.

La nature et ses paysages saisissants sont racontés à la manière de l’artiste peintre. Pas de couleurs choquantes, car la palette semble peindre discrètement. Mais c’est essentiellement la femme qui explose de beauté et de sensualité, pour reprendre le terme, qui prédomine selon qu’elle soit baigneuse, à la rose, d’où l’intitulé de l’exposition, ou romantique. Et s’il ne s’agit pas d’Eve, ce sont les fleurs qui s’annoncent et s’offrent au regard, mais aussi les champs et les fruits, les forêts bleues ou de mimosas et les paysages marins, les vagues et les paysages d’été. Tout cela suggère le silence et la contemplation. Les retrouvailles avec Hassen Soufy demeurent merveilleuses.

A la question de « JetsetMagazine » pour savoir pourquoi Hassen Soufy n’a plus exposé depuis belle lurette, ce dernier nous a répondu qu’il n’est pas aussi facile qu’on le croirait pour préparer une exposition personnelle. Cette dernière qui durera jusqu’au 8 avril, mérite le déplacement.

B.L.