Vernissage de l’exposition de Wahib Zannad Í  la galerie Hédi Turki Í  Sidi Bou Saͯd

C’est dans une ambiance amicale et bon enfant qu’eue lieu le 15 janvier Í  la galerie Hédi Turki, Í  Sidi Bou Saͯd, le vernissage de la pr

Vernissage de l’exposition de Wahib Zannad Í  la galerie Hédi Turki Í  Sidi Bou Saͯd

Et si on s’arrêtait Í  Djerba ?

C’est dans une ambiance amicale et bon enfant qu’eue lieu le 15 janvier Í  la galerie Hédi Turki, Í  Sidi Bou Saͯd, le vernissage de la première  exposition personnelle du jeune artiste plasticien Wahib Zannad sous le thème évocateur de « Djerba entre terre et mer. » Une exposition qu’on peut aller voir jusqu’au 30 janvier.

A travers une quarantaine de tableaux Í  l’huile sur toile, mais aussi sur contreplaqué, avec une incursion dans la technique mixte sur toile, ce jeune artiste nous fait découvrir Í  la fois son talent et les lieux calmes et saisissants de l’Í®le de Djerba. Il ne va pas par quatre chemins pour représenter, voire revenir et éterniser des moments fabuleux qu’il a vécus sur l’Í®le des  Lotophages. Pareil aux compagnons d’Ulysse qui ont été comme ensorcelés par ces fruits magiques, si bien qu’ils ne voulaient plus la quitter, Wahib Zannad nous dévoile sa passion et son amour pour les spécificités de cette Í®le plusieurs fois millénaire. La représentation y est sincère et simple. Pour cela, l’artiste, qui a reçu une double formation en Arts et métiers Í  l’Institut supérieur des Beaux Arts de Tunis et en architecture Í  l’Université Ibn Khaldoun, peint sous un style figuratif et impressionniste, en restant fidèle aux traits fondamentaux.

L’artiste nous offre Í  voir les résultats de ses belles découvertes sur place. La beauté et la richesse des lieux est ainsi mise en évidence. Et qu’il s’agisse de la terre, de la mer, ou des hommes, c’est toujours cette même fascination par le labeur des pêcheurs Í  leur retour de pêche avec le souffle iodé des filets, les « Houchs », les lieux d’habitation traditionnels entourés et baignés de jardins et de palmiers qu’on ne trouve nulle par ailleurs et qui n’ont pas changé d’une once. Il en est de même pour les douces lumières et les couleurs des coupoles, des oliviers et du paysage rural en général. Wahib Zannad saisit dans ses  promenades Í  l’aube, ou le matin, des scènes fascinantes. Mais il ne nomme pas trop les différentes localités différentes l’une de l’autre. On y retrouve Aghir, Sidi Jmour, Fadhloun et la lagune de Midoun.

L’exposition sort des sentiers balisés d’une représentation quelque peu folklorique et touristique de Djerba. C’est le silence des lieux représentés qui prend et enveloppe le visiteur tout en étant au village de Sidi Bou Saͯd, un autre lieu incontournable et merveilleux. Une exposition Í  visiter au plus vite.

B.L.