Vernissage de l’exposition des Couleurs d’été Í  la galerie Saladin

Un attachement Í  la belle Tunisie Le vernissage de l’exposition collective placée sous le thème des couleurs d’été des artistes peintres

Vernissage de l’exposition des Couleurs d’été Í  la galerie Saladin

Un attachement Í  la belle Tunisie

Le vernissage de l’exposition collective placée sous le thème des couleurs d’été des artistes peintres russes résidents en Tunisie : Stanislav Malakhov, de sa fille Olga Malakhova et du peintre Tunisien Ali Zenaidi a eu lieu le 25 juillet Í  la galerie Saladin, Í  Sidi Bou Saͯd, en présence d’un public fidèle et assez nombreux. 

Cette exposition est visible jusqu’au 7 aoÍ»t. 

Moult regards et expressions sont contenus dans cette grande et belle exposition. Une rencontre sans frontières au cœur même de la Tunisie d’un trio d’artistes plasticiens qui  s’unissent pour dire leur amour et leur attachement Í  la belle Tunisie, Í  la maison Tunisie. De plus, le sud tunisien y est mis en évidence Í  travers une multitude d’œuvres plastiques.  Chez Olga Malakhova, l’empreinte de la ville de Gafsa, lÍ  o͹ elle réside, est omniprésente dans ses nouvelles œuvres en techniques mixtes sur toile, Í  l’aquarelle, mais aussi en tapisserie. Elle raconte cette région Í  travers les motifs gafsiens, les coupoles de l’ancienne Capsa, l’une des plus anciennes civilisations du monde. Quant aux tapisseries, elles sont tout simplement dédiées Í  la mémoire de Gafsa et au tissage traditionnel. Les petits formats réalisés Í  l’aquarelle sont la nouveauté de cette exposition. 

Ils sont présentés en unités formées de quatre, de cinq et de six petits formats. Et pour fêter cet événement estival en couleurs, les artistes proposent un éventail d’autres petits formats Í  prix réduit pour permettre aux visiteurs, aux amis et aux collectionneurs d’acquérir une œuvre. Ainsi, les amateurs d’art y trouveront tous les deux jours de nouvelles collections de petits formats : du dessin Í  la plume, au dessin au crayon, du pastel, de l’aquarelle, de  l’acrylique, aux techniques mixtes et aux collages. Le but de cette opération est de placer un petit tableau au sein de chaque famille, afin de nouer un lien entre la famille et l’œuvre picturale et entre le citoyen et le peintre. Une manière de briser les murs qui séparent parfois l’artiste du petit public. Car l’artiste n’est pas toujours assis sur son piédestal. Il se confond avec la société au sein de laquelle il vit et s’y active.
Et mieux encore, son environnement est son premier inspirateur. Mais il a aussi la particularité de distinguer parfois ce que les autres négligent. Il leur offre la possibilité de découvrir une beauté cachée et négligée. Cela est saisissable chez Stanislav Malakhov Í  travers ses tableaux Í  l’huile sur toile et Í  l’aquarelle. Il nous promène allègrement dans la région de Gafsa, de Chebika, au canyon de Midès, aux gorges de Selja, mais également Í  Zriba, Í  Kélibia, Í  Mahdia, Í  Kairouan et Í  Sidi Bou Saͯd. L’éclat de la lumière semble quitter l’œuvre, tellement l’expression est forte et sincère. De son cÍ´té Ali Zenaidi reste attaché aux atmosphères intra et extra-muros qu’il affectionne avec autant d’amour que de  délicatesse. Lui aussi raconte la Tunisie du nord au sud en s’arrêtant sur des détails qui ne le laissent pas indifférent.

La femme occupe une grande place dans ses œuvres et les ambiances des villes et des villages aussi. Et en techniques mixtes sur journal, Ali Zenaidi propose lui aussi huit petits 
     

formats et une tapisserie en hommage Í  Gafsa. Une exposition qu’il ne faut point rater de voir Í  la galerie Saladin, si vous êtes de passage dans le village de Sidi Bou Saͯd. 


B.L.