
L’ensemble musical autrichien Wiener Tschuschenkapelle a animé la soirée d’avant-hier de « MÍ»siqat », Í Ennejma Ezzahra. Une soirée mémorable.
Les six musiciens de cet ensemble, venaient jouer et chanter allègrement des airs populaires et traditionnels des Balkans, créant une ambiance animée durant toute la durée du spectacle.
D’emblée, le public nombreux savait qu’il allait vivre des instants heureux et légers avec ce groupe sympathique qui, en interprétant des chansons folkloriques traditionnelles tziganes, les sérénades méditerranéennes, les airs turco-orientaux, le Rembetico grec et la Sevdalinka bosniaque, tenaient un public des plus ravis. Ces musiques ont, en effet, un impact particulier sur les peuples méditerranéens et maghrébins. Les connotations orientales, sonnent merveilleusement Í l’oreille des mélomanes. Les modes des pièces jouées, appartiennent, en effet et dans leur majorité Í la musique turque et arabe. L’histoire se conjugue au présent et se prolonge dans l’avenir. Les rythmes endiablés ne laissaient point indifférent. Le public suivait la cadence en tapant des mains et en se laissant emporter par ces chansons et musiques plus proches que lointaines.
Les improvisations Í la clarinette, Í l’accordéon, Í la batterie et Í la Darbouka, Í la contrebasse et aux guitares acoustique et basse, ajoutaient un plus Í cette fête. L’accordéoniste était en plus descendu vers le public. Au fond de la salle, quelques spectateurs dansaient déjÍ en couple et en solo. La musique tzigane et celle de ses pays voisins, occupait l’espace. « Ya Mustapha », chanson-culte des années cinquante et soixante, était également de la fête. Le spectacle n’était pas encore fini, quand le groupe avait salué le public. Le rappel était inévitable pour une autre chanson que les spectateurs avaient suivie debout.